Le 23 février 2024, l’université de Caen a donné le coup d’envoi officiel du projet CaeSAR, en présence de tous ses partenaires (CNRS, INSERM, CEA, GANIL, CHU, ENSICAEN, CYCERON), du président de la région Normandie et du préfet de région représenté par le préfet du Calvados. Le projet CaeSAR s’inscrit dans le cadre du programme « Excellences sous toutes ses formes », visant à soutenir les établissements d’enseignement supérieur et de recherche dans la mise en œuvre de stratégies ambitieuses à l’échelle de leur site. L’université de Caen a pris l’initiative unique de concentrer son approche sur l’excellence en recherche, affirmant ainsi sa position en tant qu’université régionale ayant une forte projection internationale. Ce projet stratégique s’inscrit dans la vision globale de l’université de contribuer activement au développement socio-économique de la région et de renforcer son rayonnement national et international. Le projet CaeSAR bénéficie d’un soutien financier significatif, avec une enveloppe de 21,6 millions d’euros sur six ans provenant à parité de France 2030 et de la Région Normandie.

« Le projet CaeSAR marque un tournant majeur pour l’université de Caen Normandie. En consolidant nos forces dans des domaines reconnus internationalement et au service des sciences humaines et sociales nous affirmons notre position en tant que centre de recherche de pointe. Ce projet catalyse notre engagement envers l’excellence scientifique et renforce notre rôle dans la transformation régionale et la compétition internationale. Avec une enveloppe de 21,6 millions d’euros sur six ans, CaeSAR est un projet ambitieux soutenu par la région Normandie qui fera de Caen un acteur incontournable de la recherche internationale », analyse Lamri Adoui, président de l’université de Caen Normandie.

« L’université de Caen-Normandie est l’un des lauréats retenus dans le cadre de l’appel à projets « Excellences sous toutes ses formes ». Je me félicite vivement de cette réussite et confirme l’engagement de la Région de soutenir l’ambition de l’établissement », a déclaré Hervé Morin, président de la Région Normandie. Le projet CaeSAR renforcera la signature scientifique de l’Université de Caen-Normandie et confirmera son rôle et sa place parmi les universités de recherche internationales. Le projet confortera l’attractivité de l’établissement et permettra d’attirer de nombreux talents. Pour toutes ces raisons, la Région a décidé d’abonder le financement du projet à la même hauteur que l’État, soit 10,8 millions d’euros, » précise Hervé Morin, président de la région Normandie.

Le projet CaesAR se structure autour d’axes majeurs et d’une plateforme

§  Axe 1 : Cet axe est dédié au développement de trois centres et d’une plateforme ayant déjà acquis la reconnaissance de nombreux financements européens ou de différents programmes d’investissement d’avenir. Les thématiques adressées concernent la recherche sur le cerveau et notamment le neurovasculaire, un centre sur la chimie et les sciences des matériaux, un centre en physique nucléaire et une plateforme numérique pour les sciences humaines et sociales (Pôle Document Numérique de la MRSH et Centre Interdisciplinaire de Réalité Virtuelle – CIREVE).

§  Axe 2 : Exploration de domaines émergents : Mémoire / Paix, Biodiversité / Risques Climatiques, Innovations en Santé et Intelligence Artificielle : l’axe se concentre sur des domaines émergents sur lesquels l’université possède des atouts différenciants ou qui suscitent de fortes attentes régionales.

§  Axe 3 : Consolidation des conditions favorables à l’excellence de la recherche à l’université de Caen : l’axe 3 affirme un soutien à la carrière des chercheurs, au développement de la capacité de pilotage, aux activités d’animation scientifique.

Pleinement investi dans l’axe 1, le CIREVE a proposé une présentation de ses travaux à la délégation du CNRS, en présence de Lamri Adoui, Président de l’Université de Caen Normandie et d’Antoine Petit, Président Directeur général du CNRS. Trois projets ont été présentés par Sophie Madeleine, Leslie Decker et Stéphane Costa pour illustrer les trois types d’enjeux sociétaux auxquels le CIREVE répond en utilisant la réalité virtuelle : des enjeux patrimoniaux, des enjeux de santé publique et des enjeux environnementaux.